France – #Giletsjaunes: jour de colère.. Un mort et quelque 50 blessés sur les barrages. Vidéos et les images

Quelque 124’000 « gilets jaunes » ont protesté samedi dans toute la France contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d’achat, au sein de 2000 rassemblements qui ont entraîné des accidents faisant un mort et près de 50 blessés
#GiletsJaunes partout en #France les manifestants entonnent la Marseillaise. #17novembre #17novembre2018 #GiletsJaunes #Macron pic.twitter.com/hLgA7JHbgD
— rdinho मैं•.¸¸.•´´¯☀ (@rdinho3) November 17, 2018
Intensos intercambios entre gendarmes y manifestantes #GiletsJaunes https://t.co/0e2kyeV7dw
— gema (@veranoaz) November 17, 2018
Les manifestants bloquaient des accès sur les autoroutes, des ronds-points ou organisaient des opérations de péage gratuit. L’A6, l’autoroute du soleil, a été complètement coupée dans les deux sens par les gilets jaunes au niveau de la barrière de péage de Villefranche-Limas, dans le Rhône
Avranches. Manche. Normandie.
Défilé des #giletsjaunes rue de la Constitution pic.twitter.com/cjMObY08rW— avranches infos (@avranches_infos) November 17, 2018
« C'EST UNE RÉVOLTE ? – NON, MON POUSSIN, C'EST UNE RÉVOLUTION » #GiletsJaunes pic.twitter.com/P3UmqKqhFj
— RAEZ (@zaherinho) November 17, 2018
Quand je vois la nuit tomber et le nombre de #giletsjaunes qui se massent dans #Paris. pic.twitter.com/GX3MJ4oRNy
— Christopher Nunès (@NunesChr) November 17, 2018
À #Limoges , les #giletsjaunes ont bien réussi leur coup https://t.co/mYscp8n7z0
— ⭐️⭐️Thomas Jouhannaud📸 (@TomJouhannaud) November 17, 2018
Plusieurs incidents graves ont eu lieu sur des points de blocage dans le pays: une manifestante a été tuée par un automobiliste en Savoie et une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont trois gravement, selon le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Celui-ci a également annoncé 24 interpellations et 17 gardes à vue
A Grasse, dans les Alpes-Maritimes, un automobiliste a renversé un policier en forçant un barrage avant d’être arrêté. Deux policiers ont aussi été blessés à Quimper, dans le Finistère lors de débordements
Blocage de sites pétroliers, opérations escargots, etc. Les #Giletsjaunes ont mobilisé aussi en Belgique depuis hier, principalement en Wallonie (Tournai, Charleroi, Namur, Feluy, Liège… pic.twitter.com/ZZRkNCI52P
— Barth' (@Barthemius) November 17, 2018
Sur l’île de la Réunion, un automobiliste a tiré en l’air devant des « gilets jaunes ». Il a utilisé un pistolet d’alarme, ce qui a occasionné un « moment de panique », puis a pris la fuite, ont précisé les autorités
Beaucoup de #Giletsjaunes au blocage du Pont de Normandie #17novembre #Honfleur #Calvados pic.twitter.com/Vvazr0vkTi
— Christine RENARD (@Renardauge) November 17, 2018
Apolitique et asyndical
Cette manifestation n’était pas déclarée. « C’est toute l’inquiétude que nous avions d’avoir des manifestations non organisées par des gens qui n’ont pas forcément l’habitude », a déclaré Christophe Castaner
#GiletsJaunes C'est moi ou rien. Vous avez le droit de manifester mais je m'en fais une joie d'en avoir rien à faire. C'est ainsi, c'est ma volonté. pic.twitter.com/qOjeKUyIpv
— Castor Résilient (@CastoResilient) November 17, 2018
Le mouvement se veut apolitique et asyndical. A Tarbes, sur la place Verdun, un sympathisant de Lutte ouvrière qui distribuait les tracts de son syndicat s’est fait éconduire sans ménagement par les participants au rassemblement
Des représentants politiques dans les manifestations
Le mouvement a néanmoins reçu le soutien de plusieurs représentants politiques. Le président de Debout la France (DLF) Nicolas Dupont-Aignan a jugé sur France Info que le gouvernement avait une « dernière chance » d’entendre le peuple
Plouisy sur la Nationale 12 en Bretagne.
"Je suis là jusqu'à jeudi au moins", me dit Alain un gilet jaune.#giletsjaunes #17novembre pic.twitter.com/BSICG7HpLh— Johan Moison ☉ (@MoisonFBA) November 17, 2018
Plusieurs responsables des Républicains se sont également rendus à des rassemblements, tel Guillaume Peltier dans le Loir-et-Cher et Damien Abad dans l’Ain. Des élus du Rassemblement national étaient également présents aux côtés des gilets jaunes, mais pas Marine Le Pen
Debout c'est mieux mais plus risqué. #GiletsJaunes pic.twitter.com/VN46OSkjAd
— Philippe🕇 (@JDLFontaineXXI) November 17, 2018
Des Insoumis participaient aussi aux manifestations, et leur leader Jean-Luc Mélenchon pourrait faire une apparition
A contrario, des députés de La République en Marche s’inquiétaient du premier bilan humain de cette journée et soulignaient que la sécurité devait être « la priorité absolue », selon les mots de Matthieu Orphelin, qui évoque un terrible bilan
Plan de 500 millions d’euros
A l’initiative de la grogne se trouvent des membres de la société civile mobilisés contre la hausse du prix des carburants. Puis les motifs de grief se sont élargis à une dénonciation plus globale de la politique du gouvernement en matière de taxation et à une protestation contre la baisse du pouvoir d’achat
Non, ceci n’est ni le fonctionnement normal d’un Etat, ni celui d’une “démocratie” saine.
C’est le symptôme d’un pays malade*.#giletsjaunes(*) => la république est un cancer pic.twitter.com/xGpvYvvnbJ
— ⚜ Noir Lys ⚜ (@NoirLys77) November 17, 2018
Au 1er janvier 2019, les taxes sur le gazole doivent augmenter de 6,5 centimes d’euro par litre et celles sur l’essence de 2,9 centimes
Pour calmer le jeu avant cette journée de mobilisation, l’exécutif a élaboré en catastrophe un plan de 500 millions d’euros destiné à aider les ménages les plus modestes à faire face à la hausse des prix et, au-delà, à apaiser les mécontentements, dont une « super prime » à la conversion pour les automobilistes changeant de véhicule et un élargissement des indemnités kilométriques
Les #giletsjaunes de Paris veulent marcher sur l'#Elysée… des nostalgiques du général #Boulanger ? https://t.co/BUGwJ0yLBS
— Mathieu ARNAL (@marnal) November 17, 2018